Interview de JeliBougie

Interview de JeliBougie

Mais qui es-tu ? Quelle est ta trajectoire ?

Je m’appelle Jessica et j’ai commencé à faire des bougies pendant la période du COVID avec ma fille. À ce moment-là, je cherchais des activités à partager avec elle, et la fabrication de bougies nous a beaucoup plu à toutes les deux. De fil en aiguille, l’envie de faire ça plus sérieusement est venue. Nous avons créé un produit plus abouti, et en voyant que cela plaisait à notre entourage — famille, amis, amis d’amis — j’ai décidé de me lancer plus sérieusement dans ce projet.

Cela fait maintenant un an et demi que la marque Jelibougie existe. Le nom vient de la combinaison de nos prénoms : Je pour Jessica et Li pour ma fille, Liya. J’ai toujours un travail à côté, mais je réussis à combiner les deux.

La création de bougies était donc un moment de partage familial. Qu’est-ce qui t’a vraiment poussé à créer ta propre marque ?

J’ai toujours adoré les bougies, j’en avais déjà une belle collection chez moi (rires). Ce qui m’a vraiment poussé à créer ma propre marque, c’était de proposer des produits sains. Avec un enfant, allumer des bougies, c’est agréable, mais si elles sont nocives, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Je voulais donc produire des bougies « clean », tout en choisissant des parfums qui me plaisent aussi.

Peux-tu nous parler de la conception de ta cire et de tes choix pour la fabrication des bougies ?

J’utilise de la cire de soja, qui est une cire naturelle et qui a l’avantage d’avoir une combustion plus lente que celles que l’on trouve souvent dans le commerce, généralement composées de paraffine. Pour les fragrances, je choisis des parfums venant de Grasse, qui sont garantis sans cancérigènes ni perturbateurs endocriniens : uniquement des produits « clean ». Quant aux mèches, elles sont en coton non traité. Mon objectif est vraiment de proposer des bougies aussi saines que possible.

Comment s’est construite l’idée de collaborer avec des tatoueuses et des illustratrices ?

Au début, je créais des étiquettes assez simples, avec des mentions comme Vanille, par exemple, mais j’avais envie de me démarquer. Un jour, une de mes tatoueuses, avec qui j’avais bien sympathisé, m’a proposé l’idée d’une collaboration. Honnêtement, au début, je ne voyais pas trop comment son talent pouvait s’intégrer dans mes créations, mais elle m’a suggéré de concevoir une étiquette pour l’une de mes bougies, et elle avait déjà plein d’idées ! C’est ainsi que tout a commencé.

Nous avons fait une première collaboration, puis une deuxième, une troisième, et maintenant, nous avons décidé de renouveler cette expérience chaque année. Elle a même une fragrance dédiée pour ses bougies.

Suite à ça, j’ai réfléchi à élargir le concept et j’ai contacté d’autres illustratrices via Instagram, dont Loannou, qui participe également au Pink Power Store. L’idée a vraiment pris forme, et cela a donné naissance à des bougies originales et uniques, avec leur propre identité. Chaque collaboration est un vrai travail d’équipe.

 

Comment se déroulent ces collaborations ?

Les bougies issues des collaborations sortent en éditions limitées (entre 30 et 40 bougies). Une fois la collection épuisée, il n’y a plus de réassort et la collaboration prend fin, sauf pour les « best-sellers », comme le parfum Citron Vert, que j’ai renouvelé, car il a eu beaucoup de succès. Le parfum Musk Blanc, lui, reste disponible toute l’année, mais il sort avec de nouvelles collaborations, donc avec des étiquettes différentes.

Le dessin et le parfum doivent avoir du sens ensemble, c’est tout l’intérêt de ces collaborations. Jusqu’à présent, j’ai réalisé une vingtaine de collaborations, et tout se passe vraiment bien. Je suis très contente de ce que cela apporte à la marque.

Quelle sera ta sélection pour le Pink Power Store ?

Je vais proposer la bougie Octobre Rose que j’avais lancée l’année dernière. À l’époque, j’étais en collaboration avec la Ligue contre le cancer du Val-d’Oise, et une partie des ventes avait été reversée à l’association. En plus de cette bougie, toutes mes autres créations seront disponibles, avec des nouveaux parfums plus adaptés à la saison automne-hiver.

 

De qui est composée ta clientèle ?

Ma clientèle est majoritairement féminine, mais la tranche d’âge est assez variée.

 

Quelles sont les difficultés que tu rencontres avec Jelibougie ?

La principale difficulté, c’est vraiment de se démarquer et de se faire connaître. Ce n’est pas toujours facile, surtout dans un marché où il y a beaucoup de concurrence. J’ai réussi à proposer mes bougies dans certaines boutiques, et les collaborations avec des artistes m’aident également à faire parler de la marque, mais comme il y a beaucoup de monde sur le marché, cela prend du temps pour vraiment se faire une place.

Un autre défi, c’est le manque de temps. J’ai un travail à côté, donc je ne peux pas consacrer autant de temps que je le voudrais à la promotion de Jelibougie. J’essaie de dégager entre 2 et 4 heures par jour pour m’occuper de la création des bougies, faire les photos des produits pour le site, et contacter les illustratrices pour les collaborations. En tout, je réussis à me libérer une quinzaine d’heures par semaine, tout en jonglant avec mon travail et le temps passé avec ma fille.

Cela dit, en un an et demi, je vois que la marque a bien évolué. Je ne me mets pas trop de pression et je suis vraiment satisfaite de l’évolution de Jelibougie. Ce qui est important pour moi, c’est d’avoir trouvé une identité propre à la marque.

Aurais-tu une anecdote « Girl Power » à partager ?

Je travaille exclusivement avec des femmes ! Toutes mes collaborations se font avec des tatoueuses et des illustratrices. C’est vraiment important pour moi de mettre les femmes en avant, et je suis très fière de pouvoir réaliser des projets 100 % féminins.

 

Crédits photo : 2in

Retrouvez la marque Jelibougie ici : https://jelibougie.fr/